DHL Express, pionnier de l’électrification de la flotte au sol à Brussels Airport
Tracteurs, élévateurs et chariots électriques contribueront à diminuer de moitié l’empreinte carbone de DHL au sol
14 juin 2024
Dans le cadre du projet Stargate à l’aéroport de Bruxelles, DHL Express est le pionnier de l’électrification du matériel de manutention au sol. Après une phase de test fructueuse, un tracteur et élévateur sur trois de DHL Express, triant et transportant le fret urgent, sera entièrement électrique cet été. Les bus transportant les membres d’équipage et les voitures circulant sur le tarmac sont, quant à eux, déjà tous électriques. Par ces investissements, DHL Express concrétise une première étape dans sa stratégie de réduction de plus de moitié de son empreinte CO2 au sol. L’entreprise a également installé les bornes de recharge nécessaires devant ses propres bâtiments, et Brussels Airport en a prévu sur le tarmac.
Au cours de ces derniers jours et semaines, le transporteur DHL Express a mis en service à l’aéroport de Bruxelles 11 tracteurs électriques, capables de tracter jusqu’à quatre conteneurs de fret, ainsi que 13 élévateurs, chariots et remorqueurs. Et ce n’est qu’un début ! DHL Express va évoluer progressivement au fil des prochains mois et ans vers une flotte au sol entièrement électrique, en optant pour des machines toujours plus durables et silencieuses que leurs homologues thermiques. L’infrastructure de recharge électrique suivra évidemment aussi.
« En quelques semaines, un tiers de notre matériel au sol a été électrifié. Un défi de taille relevé haut la main par notre service technique. Un remorqueur électrique ou un élévateur pour avion n’est pas un simple véhicule que l’on peut amener chez le garagiste. Tous les entretiens et toutes les formations, y compris ceux concernant les nouveaux élévateurs et remorqueurs électriques, sont effectués par nos propres collaborateurs DHL. Dorénavant, nous allons élargir notre flotte électrique au sol pour remplacer systématiquement et progressivement nos véhicules thermiques. Ceux-ci seront ainsi bientôt en minorité. » – Kirsten Carlier, CEO de DHL Aviation
Pour réaliser ces investissements, DHL Express a reçu le soutien du projet Stargate, un projet lancé par Brussels Airport en partenariat avec un consortium de 21 partenaires, dont DHL Express, subventionné dans le cadre du Green Deal européen, pour rendre le secteur de l’aviation plus durable. Lors d’une première phase du projet Stargate, l’entreprise DHL Express s’est engagée à investir dans du matériel de manutention au sol dans le cadre d’un projet pilote. DHL Express vient donc d’intensifier significativement ses efforts en électrifiant d’un seul coup un tiers de son matériel de manutention au sol, avec l’ambition de rester chef de file de l’électrification de la flotte au sol à Zaventem au cours des prochaines années.
« Nous sommes heureux d’avoir passé un nouveau cap important dans le cadre de notre projet Stargate dans l’électrification de notre matériel de manutention au sol et que DHL Express ait pris les choses en main. Cette initiative permet de réduire considérablement les émissions de CO2, mais aussi les nuisances sonores des activités au sol, ce qui est essentiel pour le personnel et pour les riverains. Nous allons évidemment aussi prévoir ensemble les bornes de recharge nécessaires sur le tarmac. Dans le cadre du projet Stargate, nous allons également tester le matériel de manutention au sol à l’hydrogène pour évaluer l’infrastructure nécessaire afin de pouvoir accompagner tous nos partenaires dans leur évolution vers du matériel de manutention au sol plus durable », explique Arnaud Feist, CEO de Brussels Airport.
La mise en service de 11 remorqueurs et 13 élévateurs et chariots électriques offre à DHL Express une longueur d’avance puisque l’entreprise possède désormais la flotte au sol électrifiée la plus importante de l’aéroport de Bruxelles. Les émissions de CO2 du matériel de manutention au sol représentent 55 % de l’empreinte carbone globale des activités au sol de DHL Express. Une électrification complète de ce matériel entrainera donc une réduction de moitié des émissions de CO2.
Qu’en est-il des vols électriques ?
Si le matériel de manutention au sol peut être entièrement électrifié, qu’en est-il des avions ? C’est une question tout à fait logique et intéressante, estime DHL, qui a mis en place un ambitieux programme de développement durable tant pour le fret urgent que pour les livraisons des derniers kilomètres.
« Notre priorité est claire : diminuer nos émissions de CO2. Est-ce possible dès demain ? Non, il faut encore évoluer, mais nous mettons tout en œuvre au niveau mondial pour écologiser le transport aérien. Nous sommes en faveur d’une approche pragmatique, accompagnée d’une communication claire et honnête. L’électrification d’un avion de fret comme le Boeing 777 ou l’Airbus A350, ce n’est pas pour demain. Ni pour la prochaine décennie, d’ailleurs. Le problème, c’est le poids des batteries. Pour ce type d’avion de fret, leur poids serait bien trop élevé. La conception de solutions alternatives prend du temps et demande beaucoup de recherche. Par contre, ce qui est possible à court terme, c’est d’opter pour de plus petits modèles d’avion pour les distances plus courtes. Selon les prévisions actuelles, nous pourrons mettre en service dès 2027 12 avions de fret aérien électriques chez DHL. Qui sait, peut-être que ces avions électriques pourront aussi bientôt voler à Brussels Airport. » – Kirsten Carlier, CEO de DHL Aviation.
À propos de DHL Express à Brussels Airport
Depuis sa plateforme de fret à Bruxelles Airport, la plus importante en Europe après Leipzig, DHL Express envoie dans le monde entier, en moins de 24 heures, des médicaments à date de péremption rapide, des pièces de rechange urgentes et des produits biotech belges. Les services proposés par DHL Express offrent à de nombreuses entreprises un accès au reste du monde. 60 % des expéditions traitées et effectuées par DHL sont des produits d’exportation d’entreprises situées en Flandre, en Wallonie et dans les pays voisins.
Possibilités pour les photographes et la presse audiovisuelle : à négocier – possibilité de réaliser un reportage et de filmer les onze tracteurs (Mulags), les deux véhicules de remorquage, les deux convoyeurs à bande et les neuf chariots élévateurs électriques en action.
Interlocuteur presse :