La moitié des entreprises belges survivent de justesse à la crise du coronavirus

Étude européenne d’Intrum sur le comportement de paiement des entreprises : Six chefs d’entreprise belges sur dix s’inquiètent de leur trésorerie

La moitié des entreprises belges indiquent à peine parvenir à garder la tête hors de l’eau en raison de l’impact de la pandémie sur leur chiffre d’affaires et leur trésorerie. En outre, une entreprise belge sur deux affirme qu’elle ne réalise toujours pas les mêmes marges bénéficiaires qu’avant l’épidémie de COVID-19 en 2020. Dans le reste de l’Europe, des millions de PME, qui représentent plus de la moitié du PIB européen, sont sur le fil du rasoir. C’est ce qui ressort du rapport « European Payment Report 2021 » publié aujourd’hui par le fournisseur de services financiers Intrum.

Les chefs d’entreprise européens prévoient que l’incertitude persistera pendant plusieurs années. La moitié des entreprises belges n’ont pas encore récupéré leur marge bénéficiaire suite à la baisse causée par la pandémie. En particulier dans les secteurs des banques et des assurances, de la vente au détail, de l’horeca, de l’industrie manufacturière et de la chimie, les marges bénéficiaires n’ont toujours pas retrouvé leur niveau antérieur à la crise de COVID-19.

Les entreprises sont partagées quant à leurs perspectives d’avenir

La moitié des entreprises belges (49 %) pensent que l’impact de la crise du coronavirus se fera sentir pendant au moins une année supplémentaire. Une entreprise belge sur huit (13 %) craint même une période de récupération de deux ans ou plus. D’autre part, près d’une entreprise belge sur deux (46 %) est plus enthousiaste à l’heure actuelle quant à sa croissance et à son avenir qu’elle ne l’a été depuis de nombreuses années.

« Les chiffres montrent que l’incertitude persistera pendant un certain temps. Néanmoins, de nombreuses entreprises envisagent l’avenir de manière positive maintenant que nous laissons progressivement derrière nous la crise du coronavirus grâce à la vaccination. La pandémie a incité les entreprises à se livrer à une autoréflexion et à essayer de nouvelles méthodes de travail. Il peut aussi bien s’agir de la mise en place du télétravail, de la transformation numérique ou d’une plus grande attention portée à la protection de la trésorerie. »
Christophe De Boeck, porte-parole d’Intrum

Tactiques de survie et sécurisation de la trésorerie

Pour survivre à la crise du coronavirus, les PME ont, au cours de l’année écoulée, principalement accéléré la numérisation de leur entreprise (38 %), demandé des reports de paiement sur les crédits aux entreprises (29 %) et demandé des délais de paiement plus longs aux fournisseurs (28 %). Les grandes entreprises se sont montrées plus enclines à annuler des investissements stratégiques (25 %), à licencier du personnel (18 %) de façon nettement plus fréquente et à vendre des actifs pour libérer des liquidités (11 %), deux fois plus que les PME.

Six chefs d’entreprise belges sur dix (61 %) sont très préoccupés par la trésorerie de leur entreprise dans un avenir proche.

« Ce n’est pas une coïncidence si le renforcement des liquidités et l’optimisation de la gestion des débiteurs constituent les deux priorités stratégiques les plus importantes pour les entreprises belges en 2021. Compte tenu de l’arrêt progressif des mesures de soutien des autorités, les entreprises doivent à nouveau voler de leurs propres ailes. Celles qui parviennent à préserver leurs liquidités sortiront plus fortes de la crise du coronavirus, tandis que celles qui brûlent rapidement leurs réserves de trésorerie verront leur survie menacée. »
Christophe De Boeck de Intrum

À propos de l’étude
Intrum publie le European Payment Report chaque année depuis 1998. Cette 16e édition annuelle du Rapport sur les paiements européens pour la Belgique met l’accent sur les risques de paiement au niveau national. Le rapport est basé sur une étude menée simultanément dans 29 pays européens entre le 26 janvier et le 16 avril 2021. Au total, 11 187 entreprises de 11 secteurs d’activité différents en Europe ont participé à cette étude. Pour la Belgique, 503 entreprises ont été interrogées.

À propos de la société Intrum n.v.
La société Intrum est un prestataire de premier plan dans le secteur des services de Credit Management. Outre ses services en matière de recouvrement et de rachat de créances, la société Intrum propose également des services de paiement et de facturation. Elle propose des solutions de services complètes, dont le rachat de créances pour permettre à ses clients donneurs d’ordre d’améliorer considérablement leurs flux de trésorerie et leur rentabilité à long terme. Représentée dans 24 pays européens, la société Intrum compte quelque 8000 collaborateurs qui œuvrent ensemble pour une économie plus saine. La société, dont le siège est sis à Stockholm en Suède, est notée à la bourse Nasdaq Stockholm. Pour de plus amples informations, veuillez consulter le site www.intrum.be.

Christophe De Boeck

Woordvoerder Intrum

Ken Standaert

PR Consultant Bepublic

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