Le fossé en matière de compétences numériques renforce l’inégalité croissante entre les pays à revenu élevé et le reste du monde

D’ici 2030, the Adecco Group a pour ambition de permettre à cinq millions de personnes de se former et de se recycler

L’absence de compétences numériques creuse le fossé entre les pays à revenu élevé et le reste du monde, selon l’étude menée par the Adecco Group, entreprise mondiale de premier plan en matière de solutions RH, en collaboration avec l’INSEAD et Google. La Belgique semble offrir de bonnes possibilités de développement des talents. Selon le rapport, notre pays figure parmi les meilleurs pays en ce qui concerne l’épanouissement des talents. Pourtant, nous reculons d’une place pour la deuxième année consécutive dans ce classement, notamment à cause de l’inégalité des sexes.

  • Selon le rapport, le fossé se creuse entre les pays à revenu élevé qui comptent de nombreux talents et le reste du monde. Plus de la moitié de la population des pays en voie de développement n’a aucune compétence numérique.

  • En tête du classement, la Suisse occupe cette année sa plus haute position. Les États-Unis suivent de près en deuxième position. Singapour est le troisième pays du classement en matière de compétitivité des talents.

  • Les talents en intelligence artificielle (IA) sont particulièrement rares et répartis inégalement à travers les industries, les secteurs et les pays.

  • Le recyclage professionnel s’impose pour développer les 'fusion skills' qui permettront aux hommes et aux machines d’interagir effectivement et efficacement dans le cadre d’activités hybrides. 

  • The Adecco Group s’engage à organiser la formation et le recyclage professionnel de cinq millions de personnes à travers le monde d’ici 2030.

  • La Belgique descend cette année de la dix-septième à la dix-huitième place du classement, notamment en raison de l’inégalité entre les sexes. Nous nous classons toutefois parmi les dix meilleurs pays en ce qui concerne les possibilités offertes aux talents de s’épanouir.

Le Global Talent Competitiveness Index (GTCI) publie chaque année le classement de 132 pays en matière d’utilisation, d’attraction, de développement et de rétention des talents, mais il évalue également la manière dont ces pays entretiennent les connaissances générales ainsi que les compétences techniques et professionnelles spécifiques. Ce nouveau rapport présenté lors du Forum économique mondial de Davos révèle clairement que la Suisse reste le leader mondial en matière de compétitivité des talents. Les États-Unis passent de la troisième à la deuxième place, au détriment de Singapour qui perd une place par rapport à 2019.  

Bien que la Belgique ne s’en sorte pas mal, nous reculons quand même d’une place pour la deuxième année consécutive, soit à la dix-huitième place. Alors que l’année dernière, c’est l’instabilité politique qui avait joué en notre défaveur, cette année-ci, c’est l’inégalité des sexes qui explique en grande partie notre position dans le classement. D’après le rapport, il existerait encore une différence entre les possibilités dont jouissent les hommes et les femmes en Belgique pour développer leurs talents (la Belgique arrive en 60e position en la matière). Par ailleurs, les femmes auraient moins de chance d’occuper une fonction dirigeante (47e place). Nos connaissances et compétences techniques nous seraient aussi défavorables. Vu que de nombreux Belges ne se contentent pas d’un diplôme de l’enseignement secondaire (technique) (50e place), nous comptons moins de personnes qui acquièrent des compétences techniques et professionnelles spécifiques avec ce type de diplôme (56e place). En outre, nous comptons aussi moins de scientifiques et d’ingénieurs au sein de nos frontières (48e place), ce qui influence négativement l’ensemble de nos connaissances/compétences.

L’importance des compétences numériques et de l’IA

De manière générale, les pays à revenu élevé dominent le top 25 du classement GTCI. Celui-ci révèle aussi que ces pays qui comptent de nombreux talents s’écartent de plus en plus du reste du monde. Le fossé se creuse avec l’arrivée de l’intelligence artificielle (IA) et la répartition des compétences numériques y afférente entre les industries, les secteurs et les pays. Ce sont principalement les pays en voie de développement qui sont laissés pour compte. Selon le rapport, plus de la moitié de la population des pays en voie de développement n’a aucune compétence numérique de base. Les chercheurs soulignent par conséquent la nécessité de reconnaitre ce décalage et d’investir davantage dans le capital humain. 

La Belgique semble disposer d’un contexte bénéfique. Ainsi, nous occupons la 10e place en ce qui concerne les possibilités offertes aux talents de se développer. Cela s’explique notamment par notre système d’enseignement officiel, les possibilités dont nous jouissons d’apprendre tout au long de la vie (notamment grâce à nos écoles de management de qualité) et l’accès qui nous est offert à différents moyens de développement (comme la possibilité de développer des réseaux professionnels).

The Adecco Group a décidé de s’investir dans le développement du capital humain. L’entreprise s’est ainsi engagée à aider d’ici 2030 cinq millions de personnes à se former et à se recycler. Le recyclage professionnel sera organisé par la General Assembly, le département développement et formation du groupe. Ce département s’est spécialisé dans la formation des individus et des équipes aux compétences numériques les plus demandées, à savoir notamment la science des données, le codage et les processus d’apprentissage machinal.

Commentant le rapport GTCI 2020, Alain Dehaze, PDG de the Adecco Group, a déclaré :

"Vu que les machines et les algorithmes continuent à influencer une multitude de tâches et de responsabilités et que les tâches sont constamment redéfinies, il n’a jamais été aussi important de compter les talents adéquats parmi ses rangs. Aujourd’hui, les robots et les algorithmes ont dépassé les frontières des usines et fonctionnent tant ‘sur le devant de la scène’ qu’en coulisses et au siège principal de l’entreprise. Les travailleurs ont besoin de formations à tous les niveaux pour affiner leurs ‘compétences humaines’, à savoir leur capacité d’adaptation, leur intelligence sociale ainsi que leurs capacités à résoudre des problèmes et à diriger. Ces compétences viennent d’ailleurs compléter et servir la technologie. Cette décennie se distinguera par une révolution de la formation et du recyclage professionnel en misant sur les 'fusion skills' qui permettront aux hommes et aux machines de travailler en symbiose au sein d’un modèle hybride. Dans cette optique, the Adecco Group s’engage à aider les travailleurs à se former et à se recycler pour les équiper des compétences futures qui leur permettront de s’épanouir à l’ère de l’intelligence artificielle ".

 

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Sander Vanlouwe

PR Consultant, Bepublic

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