Les filles et les femmes soutenues par leurs proches ont 30 % de chance en plus de jouer plus longtemps au football

Le centre d’expertise de l’Union belge de football et l’UAntwerpen révèlent pourquoi les filles (ne) jouent (pas) au football

Le soutien des parents, des amis et des enseignants, voilà la raison principale de la persévérance des filles et des femmes dans le football. Le fait qu’il y ait des coaches et des arbitres féminins de même que la possibilité de jouer dans des équipes mixtes ou exclusivement féminines sont aussi des facteurs qui influencent leur persévérance. C’est ce qu’il ressort de l’étude menée auprès de 850 filles et garçons d’écoles primaires et de leurs parents par Wout Hardy, étudiant en master à l’Université d’Anvers, en collaboration avec le centre d’expertise de l’Union royale belge de football. « Cette étude met en évidence les aspects que nous pouvons encore améliorer en collaboration avec les clubs au niveau de l’offre et de l’encadrement des joueuses, pour surfer sur la popularité du football féminin de ces dernières années et en poursuivre le développement », explique dr. Matteo Balliauw, coordinateur du RBFA Knowledge Centre.

De plus en plus de femmes et de filles se tournent vers un club de football, mais qu’est-ce qui les pousse vers ce sport ? Qu’est-ce qui les motive à continuer à jouer ou au contraire à abandonner ? C’est ce qu’a étudié Wout Hardy, étudiant en master à l’Université d’Anvers, en collaboration avec le Dr. Jonas Vandenbruaene (UAntwerpen) et le Dr. Matteo Balliauw, coordinateur du RBFA Knowledge Centre.

« Ces dernières années, nous avons réussi à inciter de nombreuses filles et femmes à jouer au football grâce à la stratégie que nous avons mise sur pied dans le cadre de notre campagne The World At Our Feet. Au-delà de l’augmentation du nombre d’inscriptions et des succès engrangés par l’équipe nationale féminine belge, nous voulions savoir avec cette étude comment faire encore mieux. Les filles qui commencent aujourd’hui à jouer au football sont les talents de demain et peuvent devenir des joueuses importantes. Or ce n’est que si elles se sentent à l’aise qu’elles pourront pleinement développer leur potentiel » ​

dr. Matteo Balliauw, coordinateur du RBFA Knowledge Centre

Le soutien des proches, des amis et d’icônes féminines du football
Si vous aviez le choix entre deux scénarios, dans quel club souhaiteriez-vous jouer ? C’est la question qui a été posée à quelque 400 filles et près de 400 garçons de l’école primaire ainsi qu’à quelque 75 parents. Au travers de cette expérience fondée sur le choix, les trois chercheurs ont pu extraire les principales motivations des filles dans le football.

« Les filles veulent principalement être soutenues dans leur choix par leurs proches. Le soutien des parents, des amis, des enseignants et des coaches accroit de 30 % la possibilité qu’une fille commence à jouer au football. Jouer avec des amis (+44,1 %) et avoir des idoles, comme des arbitres (+19,7 %) et des coaches (+22,4 %), sont déterminants pour inspirer les filles. Par ailleurs, les filles veulent s’inscrire dans des clubs de football pour s’entrainer à moments fixes en dehors du contexte scolaire et pour jouer quelques matches par saison. Par contre, les remarques déplacées sur leur (nouveau) hobby (-20,7 %) ou les longs déplacements vers un club ont l’effet inverse et démotivent les filles à commencer ou à continuer à jouer au football. »

dr. Matteo Balliauw, coordinateur du RBFA Knowledge Centre

Parents, enfants, femmes… des critères différents
Le centre d’expertise de l’URBSFA et l’UAntwerpen ont également interrogé les parents des joueuses (potentielles) sur les principaux facteurs les guidant dans leur choix du club de football. L’étude a révélé que les parents estimaient important que leurs filles puissent jouer avec leurs amis et leurs amies au sein d’un club de football local ou régional. La composition de l’équipe ainsi que le prix de la cotisation jouent également un rôle dans ce choix.

« L’on constate des différences de critères entre les parents et les filles. Les parents ont plus tendance à inscrire leur fille lorsque le club se trouve à proximité (+32 %), lorsque des amis ou amies y jouent aussi (+61,9 %) et lorsqu’il s’agit d’une équipe de filles (+31,8 %). Le prix de la cotisation est également déterminant. Bon nombre de parents sont confrontés à la hausse des prix et sont plus enclins à inscrire leur fille lorsque la cotisation est inférieure à 100 euros (24,6 %) ». ​

dr. Matteo Balliauw du RBFA Knowledge Centre

Des initiatives pour inciter davantage de filles à jouer au football
Depuis août 2019, l’Union royale belge de football investit davantage pour inciter plus de femmes et de filles à jouer au football, notamment via les campagnes ‘The World At Our Feet’ et ‘Love Football’. L’URBSFA a pour ambition de faire grimper le nombre de joueuses, de coaches et d’arbitres féminines et d’inspirer davantage de filles. L’étude offre plusieurs pistes à l’URBSFA, Voetbal Vlaanderen, l’ACFF ainsi qu’aux clubs pour dynamiser cette croissance.

« La première étape d’un long et heureux parcours footballistique consiste à assurer le bien-être et l’assurance des joueuses à tous les niveaux. En outre, recevoir le soutien de son entourage, être avec ses ami(e)s, pouvoir s’inspirer d’icônes féminines et avoir la liberté de choix de l’équipe y contribuent significativement. Sur la base des résultats de l’étude, nous allons examiner avec nos partenaires et les clubs comment nous pouvons faciliter davantage l’accès au football pour les femmes et les filles et quels points stratégiques nous devons accentuer pour que chacune d’entre elles puisse continuer à évoluer agréablement dans notre sport .»

Katrien Jans, Manager du foot féminin, et dr. Matteo Balliauw, coordinateur du RBFA Knowledge Centre

Pierre Cornez

Press Officer RBFA

Sander Vanlouwe

PR Consultant, Bepublic

 

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