Les réalisateurs de Bad Boys For Life apprennent aux jeunes à réaliser des clips et des documentaires grâce à leur smartphone
Samsung et Hakuna Academy offrent une plateforme aux réalisateurs en herbe
22 mai 2021
50 jeunes Bruxellois auront la possibilité de réaliser leurs propres clips vidéo et documentaires en ligne à l’aide d’un simple smartphone. Hakuna Academy et le géant de l’électronique Samsung souhaitent ainsi stimuler les compétences numériques et audiovisuelles des jeunes issus de toutes les couches de la société. Plusieurs personnalités du secteur, notamment Adil El Arbi et Bilall Fallah, encadreront les jeunes au cours des quatre prochains mois, après quoi ce sera au tour de ces derniers de passer à l’action. L’objectif est de lever le voile sur une nouvelle génération de vidéastes pour le secteur belge du contenu en ligne.
Ces dernières semaines, les jeunes à la créativité débordante et désireux de découvrir le monde de l’audiovisuel ont pu s’inscrire à la WAJOW TALENT FACTORY. Sur quelque 350 candidats, 50 ont été sélectionnés. Il n’était pas nécessaire de disposer d’une expérience, de connaissances techniques ou des dernières technologies pour s’inscrire. L’envie et la motivation, en revanche, étaient des prérequis indispensables. Avec cette initiative, Hakuna Academy et Samsung veulent faciliter l’accès à la création de contenu vidéo pour les jeunes.
« Il n’est pas nécessaire d’être équipé d’une caméra coûteuse ou d’un studio complexe pour réaliser une belle histoire. Avec ce projet, nous cherchons avant tout à donner aux jeunes les connaissances et les compétences nécessaires pour y parvenir. La vidéo est omniprésente dans notre vie quotidienne. Pouvoir en tirer parti efficacement constitue donc un atout considérable dans notre société contemporaine. C’est pourquoi nous voulons aider au mieux les jeunes à s’épanouir dans ce domaine. Les ressources financières ou les connaissances technologiques préalables ne doivent pas être un frein. »
- Aron Wils, responsable RSE chez Samsung
Révéler les talents du cinéma
Au cours de 10 ateliers, les jeunes apprendront les diverses ficelles du métier. Cela va du développement d’un concept, de l’écriture de scénarios et de la production au montage et à la distribution. Plusieurs grands noms de l’industrie cinématographique, ainsi que des créateurs de contenu en ligne, partageront leur expertise sous la forme de séances d’exercices pratiques et de questions-réponses. Les jeunes se verront notamment dispenser des cours par l’actrice Martha Da'ro (connue pour avoir joué dans Black) et par les réalisateurs d’envergure internationale Adil El Arbi et Bilall Fallah (connus pour Bad Boys 4 Life et Black).
« Une ville comme Bruxelles recèle de nombreux talents cachés. Pourtant, tous n’ont pas toujours les mêmes opportunités de développer leurs talents. Dès lors, nous sommes heureux d’avoir l’opportunité de révéler ces talents grâce à ce projet afin de développer la diversité devant et derrière la caméra. Cela ne pourra qu’enrichir le cinéma belge. L’initiative permettra d’apporter de nouvelles perspectives au grand écran. »
- Adil El Arbi, réalisateur
Témoignages de société
Une fois qu’ils auront suivi les ateliers, il reviendra aux jeunes de mener à bien leur projet. Ils disposeront d’un été complet pour élaborer un projet final qu’ils présenteront ensuite à un jury professionnel. Aucun gagnant ne sera désigné, car ce n’est pas le but du projet, selon ses initiateurs. Toutefois, les coachs fourniront un retour d’information afin de permettre au plus grand nombre possible de jeunes de donner libre cours à leurs ambitions audiovisuelles. Les jeunes auront une totale liberté pour déterminer la nature de leur projet final et la manière de procéder pour le réaliser. La seule condition est que le projet dure au moins 5 minutes et raconte une histoire sociale.
« Nous voulons tirer parti de ce projet pour dépeindre le quotidien des jeunes et leur donner ainsi une "autonomie sociale". La vidéo prend de plus en plus d’importance à l’heure des réseaux sociaux, des plateformes de streaming et des médias d’information. Cette évolution entraîne son lot de défis, mais aussi d’opportunités. Avec ce projet, nous espérons préparer une nouvelle génération de vidéastes, au sein de laquelle la diversité et l’inclusion occuperont une place centrale. »
- Mathias Sourbron, coordinateur de Hakuna Academy
Les résultats du travail des jeunes seront également présentés au grand public à partir de la fin du mois d’octobre.