Large soutien des riverains en faveur de l’aéroport et des vols de nuit : aucun enjeu politique pour les riverains

Deuxième enquête auprès des riverains de l’aéroport de Zaventem

Les riverains de l’aéroport national de Zaventem signalent plus de nuisances sonores pendant la journée que pendant la nuit. Moins d’un riverain flamand sur cinq est favorable à une interdiction des vols de nuit et seulement moins d’un quart de l’ensemble des riverains estime que les restrictions prévues dans le nouveau permis d’environnement ne doivent pas être assouplies si elles s’avèrent préjudiciables à l’emploi ou à l’économie. Ce sont en substance les trois conclusions qui ressortent de la deuxième enquête de voisinage menée auprès de 1 416 riverains par le bureau d’études indépendant Indiville, à la demande de DHL, dans les environs immédiats de l’aéroport national. « Il est important pour nous de rester à l’écoute des habitants des environs de l’aéroport, non pas sur la base d’intuitions, mais bien de données scientifiques », explique Lorenzo Van de Pol de DHL.

La société de transport express DHL, spécialiste des envois urgents à travers le monde, expédie depuis son hub de Zaventem, le plus grand d’Europe après celui de Leipzig, des médicaments à courte durée de conservation, des pièces de rechange urgentes pour des machines et des produits biotechnologiques belges, entre autres, dans le monde entier en moins de 24 heures. Afin d’acheminer des envois tributaires du temps à destination dans les 24 heures, des vols de nuit sont également nécessaires. Soixante pour cent des envois traités et expédiés par DHL à l’aéroport et dans ses environs sont des produits exportés par des entreprises de Flandre, de Wallonie et des pays voisins. DHL assure environ la moitié de tous les vols de nuit au départ de Brussels Airport. L’autre moitié se compose de vols passagers arrivant tard dans la soirée ou tôt le matin.

Au cours du printemps 2024, DHL a chargé pour la première fois le bureau d’études indépendant Indiville de sonder l’opinion des riverains vivant à proximité immédiate de l’aéroport, au Brabant flamand et à Bruxelles, sur leur ressenti à l’égard de l’aéroport et des vols de nuit. Comme en 2024, les chercheurs d’Indiville ont réparti les répondants en deux cercles autour de l’aéroport : les communes limitrophes et les communes environnantes du Brabant flamand et de Bruxelles.

« La nouveauté en 2025 réside dans la division des communes environnantes en communes du Brabant flamand et communes bruxelloises. Elle permet de mieux comparer le ressenti des habitants du Brabant flamand et de Bruxelles. Entre l’enquête de 2024 et celle de 2025, le Gouvernement flamand a accordé un nouveau permis d’environnement à l’aéroport national. Les 1 416 habitants interrogés ont également pu donner leur avis sur le permis d’environnement en 2025. » - An Katrien Sodermans, chercheuse chez Indiville

Nuisances sonores

Le résultat est le même que celui de l’enquête de 2024 : les riverains indiquent le plus souvent être gênés par le trafic routier, suivi par le trafic aérien, le bruit des voisins, des chantiers et des enfants qui jouent. Comme en 2024, les personnes interrogées entendent surtout le bruit des avions pendant la journée et moins pendant la nuit. Soixante-cinq pour cent déclarent ne subir aucune nuisance sonore entre 23 heures et 6 heures. Vingt-six pour cent des répondants répondent « un peu », 9 %, « assez bien à beaucoup ». Pendant la journée, entre 8 et 23 heures, les chiffres s’inversent : 59 % des personnes interrogées déclarent entendre le bruit des avions. Pour les trois groupes (communes limitrophes, communes bruxelloises et communes du Brabant flamand), la majorité des personnes qui entendent les avions (respectivement 37 % et 41 %) indiquent une intensité « faible ». Le groupe indiquant une « très forte » intensité est toujours le plus petit (4 % et 5 %, respectivement). Les répondants indiquant que cette intensité est « assez importante » constituent le deuxième groupe le plus petit (15 % et 8 %).

Les membres des comités d’action sont plus gênés, y compris par le trafic routier, tant de jour que de nuit. Les Bruxellois se plaignent également davantage du trafic routier que les Flamands : 1 Bruxellois sur 2 dit entendre le trafic routier la nuit, contre 1 Flamand sur 3.

Large soutien en faveur de la valeur ajoutée

Trois riverains sur quatre reconnaissent la valeur importante que revêt l’aéroport pour l’économie et l’emploi. Un peu plus de la moitié des répondants vont encore plus loin et qualifient l’aéroport de « principal moteur économique de la région ». Le large soutien des riverains se reflète également dans l’évaluation du nouveau permis d’environnement. Seuls 12 % des personnes interrogées estiment que le nouveau permis n’offre pas un bon équilibre entre l’économie et l’environnement.

Moins d’un habitant sur quatre estime que le nombre de vols doit être réduit. Cependant, ce chiffre global cache une différence entre la Flandre (Brabant flamand) et Bruxelles. Parmi les Bruxellois, 29 % sont d’avis qu’il devrait y avoir moins de vols, contre seulement 18 % des Flamands. La différence de vision entre la Flandre et Bruxelles est également perceptible dans la catégorie « (pas du tout) d’accord » : un peu moins de la moitié (45 %) des Flamands se déclarent explicitement opposés à une réduction du nombre de vols, contre 35 % des Bruxellois. Les Flamands et les Bruxellois s’accordent toutefois à reconnaître que les nuisances sonores autour de l’aéroport de Zaventem doivent être principalement combattues en misant sur des avions plus silencieux grâce à des innovations technologiques et au renouvellement de la flotte. Ils sont 73 % de l’ensemble des répondants à le préciser explicitement.

Bruxelles par opposition à la Flandre

Les différences entre la Flandre et Bruxelles sont significatives. Dans l’ensemble, les Bruxellois se montrent plus négatifs et moins tolérants à l’égard de l’aéroport. Ils attribuent également une note nettement moins bonne à leur cadre de vie que les Flamands. En effet, 7,55 sur 10 pour les Bruxellois contre 8 sur 10 pour les habitants des communes du Brabant flamand, ce qui correspond exactement à la moyenne pour l’ensemble de la Flandre. Il est étonnant de constater que les riverains les plus proches du Brabant flamand donnent une meilleure note à la qualité de leur cadre de vie que les personnes vivant plus loin à Bruxelles. Conclusion : la perception moins bonne de la qualité de vie peut donc également être liée à d’autres facteurs que la proximité de l’aéroport.

Ce n’est pas un thème politique

Au chapitre des positions sur l’aéroport et les vols de nuit, il est également surprenant de constater qu’une proportion importante des riverains déclarent ne pas avoir d’avis sur la question. Cela se reflète également dans l’importance que les répondants accordent aux points de vue exprimés par les partis politiques sur l’aéroport. Moins d’un riverain sur trois indique que la position d’un parti sur l’aéroport influence son choix lors des élections fédérales ou régionales.

Quatorze pour cent des riverains ne voteraient jamais pour un parti qui plaide en faveur de la suppression des vols de nuit, et 15 % des répondants se disent moins enclins à voter pour ce parti. Dans l’ensemble, les partis politiques perdraient ou dissuaderaient 29 % des riverains en adoptant une position défavorable aux vols de nuit, contre 19 % des répondants qui seraient plus enclins à voter pour un parti politique manifestant sa volonté de réduire les vols de nuit. Au sein des autres répondants, soit 52 %, la position des partis sur les vols de nuit n’a aucune influence sur leur choix électoral.

L’enquête de voisinage révèle l’absence de soutien pour une interdiction des vols de nuit : moins d’un quart des personnes interrogées (22 %) y sont favorables. Une fois encore, on constate une différence entre l’opinion des habitants du Brabant flamand et celle des Bruxellois. En effet, 17 % des Flamands sont favorables à une interdiction, 56 % y sont explicitement opposés. Chez les Bruxellois, 32 % sont pour et 39 % contre.

Une très faible minorité des riverains, soit 4 %, est opposée aux vols de nuit pour le transport urgent de matériel médical, tandis que 83 % y sont clairement favorables. En ce qui concerne le transport urgent de pièces détachées pour machines, 15 % sont totalement opposés, 56 % y sont clairement favorables et 29 % se disent « ni pour, ni contre » ou « ne savent pas ».

 

À propos de DHL Express à Brussels Airport

Depuis son hub à Brussels Airport – le deuxième plus grand en Europe après celui de Leipzig – DHL Express expédie à travers le monde, en moins de 24 heures, notamment des médicaments périssables, des pièces de rechange urgentes pour machines et des produits de la biotechnologie belge. Le service de DHL Express constitue, pour de nombreuses entreprises, leur accès au reste du monde. Soixante pour cent des envois traités et expédiés par DHL sur et autour de l’aéroport sont des produits d’exportation d’entreprises situées en Flandre, en Wallonie et dans les pays voisins.

 

Contact presse

Lorenzo Van de Pol

Woordvoerder / Porte-parole, DHL Aviation

An Katrien Sodermans

Indiville
Arnaud Verwacht

Arnaud Verwacht

PR Consultant, Bepublic Group

 

 

 

 

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